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# the summoning (roran) - 27.11.23 23:11
L’air était doux, malgré la fraîcheur, malgré les nuages. Ce matin-là, Eurydice avait levé les yeux au ciel, et avait déterminé que le temps se montrerait clément, avec espoir. Les nuages n’étaient pas toujours annonciateurs de pluie. Et même si le ciel était couvert, il arrivait au soleil de se montrer plus tenace, parsemant les grandes vallées de quelques flaques lumineuses, ici et là. Oui, Eurydice avait espoir que le ciel serait clément, pour lui permettre cette aventure.

Il était rare que la sorcière parcourait d’aussi grandes distances deux jours de suite. Elle se gardait, habituellement, un temps de repos, pour se ménager, et permettre à sa clientèle de la retrouver au besoin. Mais il s’agissait là d’un voyage spécial. Elle enfila ses vêtements rapidement, se sentant pressée par le temps. Pour ces longues heures de marche, les pantalons étaient visiblement le choix le plus judicieux, et parfois, elle se permettait cette frivolité. Mais une partie d’elle-même aimait s’accrocher à cette féminité, l’élégance de la jupe et des beaux habits, cet appel de Beauxbâtons qui se languissait encore au fond de son esprit. Elle aimait comment le tissu tombait sur ses jambes, comment, parfois, elle avait l’impression de flotter. Et puis, c’était une manière de dissimuler ces énormes bottes de marche: sans contestation pratiques, mais elles manquaient un peu de couleurs aux yeux de sa détentrice.

Elle avait revêtu un châle de laine bien chaud, et avec son sac accroché à sa hanche, s’était aventurée dans les vallées à l’aube. Elle partait avec une destination bien précise, un but qui justifiait le bocal de morceaux de viande enfoui dans son sac.  

La route lui prit une bonne partie de l’avant-midi, ayant à s’arrêter régulièrement pour reprendre son souffle et boire un peu d’eau. Elle craignait d’effrayer la bête en transplannant, et donc, elle prenait la vieille méthode. Eurydice ne se plaignait pas de ce genre de choses, elle aimait le grand air, et les vues étaient à couper le souffle. La sorcière avait toujours pensé que les plus belles choses n’étaient appréciées que par ceux qui ralentissaient pour les voir. Ce jour-là, cependant, elle ne pouvait que presser le pas, inquiète que l’animal ait fuit.

Alors elle reprit sa marche, longeant le lac jusqu'à ce qu'elle parvienne au lieu en question. À mi-chemin entre Campolard-en-Bas et Aranshire, elle quitta la rive pour s’enfoncer dans les terres, suivant la douce mélodie d’un ruisseau, celui qui s’écoulait non loin d’une route. Un endroit qu’elle connaissait bien, un endroit qu’elle affectionnait pour sa production de menthe aquatique, mais aussi pour l’énorme arbre au- delà de la route, qui lui permettait l’occasionnel répit du soleil.
La veille, elle y était venue pour y faire ses dernières récoltes avant les gelées les plus destructrices, tentant d’en tirer la plus grande quantité possible avant que l’hiver s'installe. Mais sa session de récolte avait été interrompue par la visite surprise d’un chien.
Feutré, sale et visiblement sans foyer, l’animal s’était montré le museau, probablement par espoir d’y trouver un peu de nourriture, mais Eurydice n’avait pas réussi à l’approcher, faisant fuir la pauvre bête lorsqu’elle avait tentée.

Elle était donc déterminée à l’aider, ou du moins, lui apporter de quoi se soutenir. Mais maintenant qu’elle était de retour, elle craignait que l’animal ait changé de région. Elle longea le ruisseau. Un peu plus loin, elle pouvait entendre de légers tintements, qui se firent de plus en plus bruyants. Après quelques minutes d’attention, elle compris que ce devait être les cloches d’un troupeau de passage, sur la route, élevée au-dessus de la colline.

Scrutant les buissons parsemant les berges, elle se perdit dans ses pensées, accompagnée par la mélodie de l’eau. Dans la dernière année, elle avait aperçu à quelques reprises cette figure qui accompagnait les bêtes. Comme un gardien solennel, il semblait sérieux dans sa tâche, presque intimidant. Assumant qu'il s'agissait d'un nouvel arrivant, elle n’avait jamais osé l’approcher, restant sous le couvert de son arbre, timidement loin, n’ayant risqué qu’un signe de la main, une fois. Aucune parole, aucun échange.
Que l’occasionnel passage croisé, quelque chose de rare ici, considérant l’ampleur du territoire.
Les bergers n’étaient pas rares dans le coin, mais elle avait remarqué celui-là.

Alors que les tintements disparaissaient avec le vent, un nouveau genre de son ramena Eurydice à la réalité. Des glapissements de douleur.
Elle vit l’animal au même moment qu’il la vit: empêtré solidement dans un buisson de ronces.
Eurydice se jeta à la rencontre du cabot. En l’apperçevant, celui-ci se débattit une fois de plus avec sa prison d’épines, lui tirant une nouvelle fois des cris de douleur. Le coeur d’Eurydice se serra alors que l’adrénaline pompait déjà à travers ses veines.
Oh. Non non non non non. Je t’en pris, calme toi.” dit-elle en essayant de ne pas paniquer elle-même. Elle tenta de jeter un coup d’oeil au buisson pour tenter de libérer l’animal, et remarqua rapidement le liquide écarlate qui perlait le pelage du canin, les épines solidement enfoncées dans ses hanches, tirant une grimace sympathisante à l'apothicaire. “Oh ma pauvre bête…”  
Eurydice savait qu’elle aurait à extirper l’animal de là. Sans réfléchir, elle agrippa les branches sans se soucier des épines qui lui percèrent les paumes, et tira. L’animal poussa de nouveaux cris, faisant relâcher immédiatement Eurydice, coupable.

La sorcière fit un pas de recul, le regard sauvage, tentant d’analyser la situation. Elle pourrait couper les branches, mais elle devrait traiter l’animal avant qu’il ne s’échappe. Elle ne pouvait pas, en bonne conscience, laisser la pauvre bête avec des plaies sujette à s’infecter.

Le tintement des cloches.

Soudainement, tout lui parut très clair. Elle n’entendait plus les moutons, mais ils ne pouvaient pas être allés très loin, et avec eux, il y avait certainement ce gardien.

Jetant son sac au sol, elle grimpa la colline le plus vite qu’elle le pu, atteignant la route. À l’horizon, elle apperçu le troupeau qui s’éloignait. Elle ne pourrait pas les poursuivre, mais elle pouvait attirer l’attention de leur berger.
Sans ménagement pour ses poumons qui brûlaient déjà, elle apporta ses doigts sanglants à sa bouche et poussa un sifflement. Si le premier laissait à désirer, le second fut digne des plus grands bergers. Une vague de soulagement la traversa lorsqu’elle vit l’homme se retourner.
“Oh le ciel soit loué.” soupira-t-elle alors qu’une quinte de toux la prenait. Elle fit signe au berger de s’approcher, alors qu’elle tentait de reprendre son souffle. À ce moment précis, elle ne se souciait plus de parler à cet intimidant étranger qui la rencontrait à mi-chemin sur une route perdue.
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# Re: Archives - 28.11.23 0:34
Roran glissa sa paume sous la silhouette éblouissante du soleil, entreprenant de décomptait les heures d'ensoleillement. Là-haut, tout était calme. Une brise tranquille soufflait sous un doux ciel azur, menacé par des nuages venaient depuis Feldcroft. Appuyé avec force, sur son bâton, sa silhouette à présent déhanchée naturellement sur sa jambe valide, il essayait de se souvenir des commentaires des vieux de son île quand à ce genre de phénomène. J’aurai du écouter, se dit-il, une fois plus, regrettant l’attitude guillerette et légère de l’adolescent qu’il avait été. En tout cas, considéra-t-il avec sérieux le ciel, aucun dragon n’avait pointé le bout de son aile. Il aimait conduire le troupeau sur les hauteurs des plateaux d’Aranshire, ils prenaient une couleur verte éclatante au soleil, digne des plaines émeraude d’Irlande. Il pouvait laisser paître les bêtes, insensibles au spectacle de l’immense vallée de Poudlard, et au loin les cruelles montagne qui séparaient Feldcroft et Pont-désir.,

La journée, qui avait débuté pour lui avant le lever du soleil, s’écoulait lentement, avec la saveur des longs jours tranquille d’été qui paraissaient toujours plus éternels à l'approche de l'automne. Il surveilla les chemins de randonnée et renvoya chez eux des gamins effrontés qui prenaient en toute inconscience la route de la forêt. Vêtu d’une chemise blanche légère et d’un veston sans manche, il portait son épais sac à dos avec la satisfaction d’y sentir le poids de son repas. On le voyait de loin et il ne cherchait pas à se cacher. Il claqua de la langue et happa quelques brebis galeuses, il en avait vu se diriger vers la rivière en contrebas, près de la forêt. Il les laissait toujours s’échapper boire un peu. Le sous-bois sentait bon la menthe sauvage et lui comme les brebis l’appréciait pour y dormir lorsque le soleil de midi cherchait à les cogner.

Roran se sentait reconnaissant envers ses bêtes tranquilles, lentes, paisibles, tout à fait ignorantes de la compassion qu’elle montrait envers le rythme de leur gardien, tributaire d’une capricieuse jambe de bois. Il se pencha sur sa jambe raide, et cueilli un peu de sisymbre, faisant un bouquet pour le sécher plus tard.

Il continua sa marche longue, progressant vers le haut du troupeau, lorsqu'un qu’un sifflement strident le fit sursauter sur place. Se retournant, il aperçu une silhouette claire lui faisant de grands signes. Intrigué, le berger, jaugea prudemment l’appel tout en se rapprochant, son bouquet de sisymbre à la main. Doucement, car le terrain était en pente légère, et il connaissait les limites de cette fausse jambe droite. Un jeune mouton à corne trotta derrière lui et il le flatta d'une caresse entre les deux yeux. Il ne mit pas longtemps à la rejoindre, et distingua bientôt une femme, habillée de clair, et équipée d’une besace d’où dépassait des végétaux. Une des nombreuses herboristes qui devaient faire des réserves pour l’hiver. “Bonjour.” lança-t-il à bonne distance mais suffisamment pour la saluer. Il porta la main à son front comme une visière, pour mieux la distinguer à travers les rayons du soleil. Il se rapprocha de quelques pas avant que son visage ne s’éclaire subtilement. “Oh, bonjour.” réitéra-t-il en pensant la reconnaître maintenant plus près. On le saluait parfois au loin, mais au-delà de cette forme de visage, ces cheveux couleurs châtaigne il la reconnut à l’allure de la juppe et des bottes. C’était une petite silhouette qui lui faisait signe souvent après quelques secondes d’hésitation où chacun avait remarqué l’autre, et il lui adressait généralement un hochement de tête pudique en retour.

Les moutons continuaient de brouter, sauf le jeune mâle qui désirait davantage le bouquet de son maître à deux pattes. Il s’arrêta devant l’herboriste et inclina docilement la tête comme sa mère lui avait houspillé toute sa jeunesse de saluer une Lady ponctué d'un “Madame...” digne d'un salon de bonne famille. Sa curiosité était piquée. “Vous sifflez fort. Qu’est-ce qu’il vous arrive ?” demanda-t-il avec une pointe d’étonnement dans la voix. Son visage trahissait l'inquiétude aussi le sien se couvrit d'une ombre semblable.
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# Re: Archives - 28.11.23 5:34
L’inconnu approcha, suivit de près par une de ses bêtes qui semblait intéressée par quelque chose qu’il tenait. Même en plissant les yeux, Eurydice ne parvint pas à discerner de quoi il s’agissait, et fut distraite par la conversation. L’homme écourta la distance qui les séparait, jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment près pour se parler. Eurydice remarqua le bâton qu’il tenait, ainsi que sa démarche particulière. Elle s’était questionnée, lorsqu’elle l’avait vu traverser l’océan vert par le passé, mais elle n’avait jamais eu de confirmation claire, doutant parfois de sa propre imagination. Cette fois, elle n’avait aucun doute. Les hypothèses quant à sa blessure, cependant, attenderaient à plus tard, lorsque la jeune femme ne serait plus pressée par le temps.

L’espace d’un instant, Eurydice fut surprise par la voix de l’homme. Particulièrement différente de celle qu’elle lui avait imaginé, modifiant l’image qu’elle s’était faite de l’étranger. Elle cligna des yeux, comme pour chasser la surprise de le voir incliner la tête, révérence polie à laquelle elle n’avait plus souvent l’habitude d’être confrontée, dans son petit village maintenant devenu communauté. Ouvrant la bouche pour répondre, elle chercha ses mots quelques secondes, déstabilisée par cette introduction hors norme, ce compliment étrange sur son sifflement, qui la fit presque rougir. “Ergh- Merci.” balbutia-t-elle, prise de court, avant d'enchaîner immédiatement avec ce qu’elle était venue faire, la tête en ébullition. “Il y a un chien coincé près du ruisseau. Un chien errant je suppose, je- je l’ai croisé hier et-” Tu dérapes. Elle serra les poings et observa le berger plus sérieusement, les yeux dans les siens, presque pour s’ancrer. Une pause. Elle expira un soupir par son nez et repris, plus stable, ne quittant pas le regard de l’étranger. “J’ai besoin d’aide pour le sortir de là, et pour le tenir. Il a de vilaines plaies qui auront besoin de soins une fois qu’il sera libéré, et je ne peux pas tout faire seule.” déclara-t-elle finalement, une urgence sévère, mais contrôlée dans la voix.

Fut-elle dans un état plus calme, elle aurait profité de chaque seconde de cette proximité pour observer l’homme, analyser chaque détail de son visage qui, jusqu’à maintenant, lui avait toujours été un mystère. Déformation artistique, cette envie d’enregistrer chaque détail d’une personne comme pour mieux en comprendre le sens, capturer l’âme à travers une image. Elle ne nota que sa jeunesse, frappante aux yeux de celle qui avait imaginé un homme d’âge mature, de son perchoir. Il semblait presque avoir son âge. Les yeux de la femme s’apprêtaient à faire une inspection plus complète de l’inconnu, mais, l’adrénaline, tenace, l’arrêta dans son élan, ne lui procurant qu’une vision tunnel pour cet animal laissé plus bas.

Rappelée à l’ordre, elle ne s’attarda pas sur les présentations et se remit en marche en faisant signe au berger de la suivre. Retraçant son chemin avec une vigueur impressionnante, on aurait pu croire qu’elle allait dévaler la colline jusqu’à en perdre pied.
Cependant, à mi-chemin entre la route et le ruisseau, elle s’arrêta brusquement, se rappelant la vision du bâton et la démarche unique de son accompagnateur. Prise d'une soudaine vague de culpabilité, elle se mordit la lèvre pour son manque de compassion et de considération, ne s'étant pas arrêtée à connaître la réponse du berger avant de lever les feutres. Elle se retourna vers l’homme, levant la tête vers le haut de la colline avec une expression mixte, entre de la culpabilité et de l’inquiétude. “Avez-vous besoin d’un coup de main?” demanda-t-elle maladroitement par dessus le vent, faisant un pas en sa direction, prête à remonter en sa direction si il daignait accepter son aide.

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# Re: Archives - 28.11.23 20:44
La jeune herboriste semblait dans tout ses états. Elle le remercia, dans une drôle confusion, qu'il trouva tout sauf amusante quand elle lui expliqua quémander son aide pour un chien en danger. Roran écarquilla les yeux et voulu demander où, et se retrouva planté sur place par les pupilles couleur châtaignes de la jeune femme. Il hocha la tête l'air entendu et résolu, et elle fila sans plus de cérémonie.

Roran se mit en route à sa suite, mais fut bien incapable de progresser aussi vite qu’elle. La samaritaine s’en aperçu et confuse, lui proposa son aide en contre-bas. Il s'arrêta, baissa un regard sur sa jambe et raffermit sa prise sur son bâton de marche. Les excuses se pressaient par centaines sous sa langue mais il se refusait de le faire. Il en avait marre de la honte.

"Ça ira, je vous remercie !"

L’affaire était urgente. Il s’arrêta et soupira, avant de cogner deux petits coups sur sa prothèse de bois. "Allez, rend toi utile s’il te plaît." lui siffla-t-il à voix basse. La flexion de genoux se fit un peu plus souple et il rejoignit la demoiselle en bas aussi vite qu'il pu, gêné qu'elle eu tout le loisir de le voir contraint de prendre autant de précaution et de temps pour descendre la colline qu'elle avait franchi à pas de géant. Il se rappelait soudainement pourquoi il s'était tourné vers ce métier solitaire.

"Je vous suis." affirma-t-il avec résolution.

Il lui emboîta le pas en profitant du terrain plat pour se maintenir le mieux possible à son allure.  Il ss’approcha du buisson du ronces qu’elle lui indiqua et  déboucla les grosses lanières de son sac, d’abord à la taille puis les bretelles et se dégagea le dos avec un soupir d'aise. Il pencha la tête ne voyant rien, et du entreprendre de se mettre à genoux en pliant lui même sa jambe, et posa son bâton à portée de main. Il pu apercevoir en effet un animal prostré. Un sifflement empathique traversa ses dents.

"ssss... Oh, petit père… tu ne t'es pas raté..."

Du sang coulait de sa fourrure, il avait du faire plus qu’affronter des ronces et avait du se réfugier ici. Il tendit une main prudente au sol, se gardant bien de toucher la tête du chien. L’animal laissa échapper un couinement calme, mais patient. Il leva des pupilles tristes en l’air, semblant chercher le regard de la promeneuse.  Roran suivit le regard du chien et tourna la tête vers la dame aux herbes. Il échangea un regard inquiet avec elle avant de déclarer :

"Il a du fuir quelque chose là-dedans, c'est pas les ronces qui lui ont fait ça..." observa-t-il tout bas pour ne pas effrayer plus que ça le chien. C'est ce qu'elle avait semblé lui dire tout à l'heure.

Il remonta ses manches tout en considérant le buisson. "Voulez vous que je tienne le chien ou que je coupe les branches ? Je suis assez adroit avec un diffindo..." indiqua-t-il sans pour autant presser leur choix. "...mais il vous connaît mieux que moi... et vos mains sont plus fines que les miennes." S'il s'agissait de les plonger dans le buisson... Il hocha la tête tout seul et reporta son regard sur l'herboriste, songeant que cette dernière option semblait la meilleure.


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# Re: Archives - 30.11.23 2:23
L’homme affirma ne pas avoir besoin de son aide, et elle hocha la tête en retour. Elle pouvait reconnaître l’air gêné de l’homme, et par politesse, Eurydice reporta son regard vers le bas de la colline, tentant d'apercevoir le buisson. Certaines choses, bien que naturelles, étaient plus faciles à performer sans un public, et la Flamel ne voulait pas être cette personne qui mettait les autres mal à l’aise par sa présence. Elle continua sa progression vers le bas, et bien vite, l’étranger la rejoint, suivant le rythme de la jeune femme. Ils atteignirent le ruisseau ensemble, alors que la respiration de la sorcière lui brûlait la gorge.

Dès que l’homme aperçut le chien, il se mit immédiatement en action, une proactivité et sensibilité qui réassura inconsciemment Eurydice. Il était bon de ne pas être la seule en charge, la seule qui sympathisait avec l’animal. Debout devant le spectacle, elle observa l’animal alors que le berger faisait de même. Lorsque celui-ci mentionna une alternative à sa théorie des épines, le regard de la sorcière se porta vers l’horizon, soudainement mise en alerte.
Elle n’avait pas considéré l’option d’un prédateur, se croyant souvent être le pire danger dans les environs, c’était rarement une situation pour laquelle elle se préparait. “Ici?” demanda Eurydice avec une pointe de perplexité. “Je n’ai jamais eu de mauvaises rencontres dans cette partie de la région…” soupira la française, non pas comme une contradiction, mais bien comme un commentaire nerveux, au contraire, croyant fermement en les paroles du berger. Elle ne voulait pas se mettre à craindre un endroit où elle se sentait confortable. Elle porta sa main à sa baguette à sa hanche, par précaution.

L’apothicaire baissa à nouveau le regard vers l’homme, considérant les deux options qu’il lui suggérait. Eurydice était adroite avec sa baguette, et d’une dextérité plutôt importante, gracieuseté des bandages, triages, sutures diverses et les années de broderie. Cependant, couper les branches lui semblait être une tâche plus périlleuse, craignant de couper le canidé par mégarde.

“Connaître est un bien grand mot…” dit-elle avec l’ombre d’un sourire gêné. Elle se pencha aux côtés du berger pour prendre sa place. “Vous pouvez couper les branches, je vais tenir le chien.” confirma-t-elle avec un hochement de tête, satisfaite par le plan offert. Elle approcha doucement ses mains de la bête, chuchotant des paroles réconfortantes pour calmer l’animal en panique. Le pauvre semblait épuisé de se débattre, déjà plus léthargique qu’avant qu’elle n’aille récupérer l’aide du berger.
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# Re: Archives - 30.11.23 15:46
"On a subit des attaques d’araignées géantes à Aranshire. Y a toujours des fangieux près des rivières… là on est trop haut altitude mais il a pu cavaler loin.” exposa le berger. Ces gigantesque batraciens violets étaient un danger pour tous. "Encore heureux..” répondit-il le front marqué d’un pli compatissant en remontant la tête. Il ne manquait plus qu'une jeune demoiselle perdu dans ces bois pour secouer de nouveau le hameau et ces alentours. "J’ai renvoyé chez leurs mères pas plus tard qu'hier des gamins qui s’approchaient de la forêt interdite de Campolard-en-bas. Les gosses n’écoutent plus assez les histoires de trolls…” secoua-t-il la tête avec un air sombre. Quelle étrange époque, pensait-il, trop incertaine et dangereuse pour y élever des enfants prêts à se jeter dans le premier trou de chapeaurouge à la ronde.

Loin de s’engager distrait dans une conversation où il délayait son savoir et ses opinions, il avait essayait de démêler les ronces du haut sans trop de succès. Les plaintes du chien était un supplice a entendre. Si bien qu’il opinia très vite à l’avis de l’herboriste.

"D’accord. Tenez le bien à l’encolure, je vais libérer la tête le dos et les pattes en dernier.” Il partageait son plan de bataille avec cette voix sans détour, déformation de son passée dans la brigade magique.

Il souffla et attendit que la jeune femme soit installée et vérifia d’un coup de regard son aval pour commencer. Il posa ses deux doigts entre les deux yeux du chien, dont les battements de cils s’espacèrent de plus en plus. "C’est ça, laisse nous faire…” chuchota-t-il. Il n’y avait rien de pire qu'un animal en souffrance se débattant. Le sortilège d'apaisement fit son effet. Diffindo, invoqua-t-il, réalisa les mouvements de doigts nécessaire et entreprit de découper les ronces. Des deux mains il trancha le bois comme un scalpel en laissant cinq bon centimètres avec la fourrure chien. Il finit par trancher le buisson en deux pour atteindre les pattes et le tirer le chien à l’extérieur. Il grimaça et siffla entre ces dents en voyant les plaies  du chien, empathisant avec son calvaire.

Il entreprit de retirer les branches emmêlée dans sa fourrure. Comme il y en avait beaucoup, il souffla au-dessus du corps de la bête somnolente. "Il s’est pas raté le pauvre.". Il réfléchit quelques secondes avant de tirer son sac vers lui. "J'ai de quoi désinfecter les plaies dans mon sac." Il fouilla jusqu'à en faire disparaître son bras jusqu'à l'épaule et en sortit une sorte de petite outre avec un bec qu'il tendit à la jeune femme. "Tenez." Il était habitué à soigner les moutons, mais elle avait précisé vouloir s'occuper du chien. Et c'était son chien de trouvaille après tout. "Attendez !" fit-il avant de refouiller dans sac et d'en un morceau de tissu un peu sale qu'il tendit à la suite de l'outre. "Pour votre robe... Ça tâche." indiqua-t-il, et son jupon clair avait déjà des traces de terre.

Penché à genoux au-dessus du petit corps poilu, il tourna la tête une seconde, happé par le son des clochettes, qui le rassura sur la présence des moutons de l'autre côté de la colline. Il resta là, les poings fermés sur ses cuisses et observa la jeune femme faire. Un mouvement brusque du chien le fit réagir tout aussi vite et il maintenu l'animal. Un silence s'installa entre eux, alors que tout autour d'eux fourmillaient les bruits incessant du bosquet : le clapot tranquille de la rivière, le bois qui craque, la brise légère qui venait caressait les feuilles des châtaigners et des érables. Il resta là, jetant de temps à autre des regards derrière son épaule vers la colline de son troupeau avant de redevenir un observateur attentif du moindre de ses gestes de l'herboriste. Il caressait du bout des doigts la tête du chien, en lui chuchotant des mots parfois, mais prenant toujours garde à le maintenir immobile pour elle.

"Vous avez la main sûre." observa-t-il finalement, rompant le silence. Il avait remarqué durant ce temps d'observation les traces de griffures de ronces et les taches de sa robe. Il l'aurait prit pour une petite bourgeoise des villes seulement remuée avec émotion du destin d'un chien si elle n'avait retroussé ses manches avec cette expression brave et concentrée sur son front. Elle n'en était pas à sa première plaie. Elle en avait vu d'autres. Ses pensées le ramenèrent à la guerre et il serra un peu plus le chien.

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# Re: Archives - 02.12.23 3:23
the summoning
A Righ na Guile A Righ na GreineA Righ na Rinne
tw: souffrance animale, blessures & sang
Eurydice écouta en silence les explications de l’homme qui semblait bien connaître les environs et surtout, les dangers qui y habitaient. Avec ses manches retroussées, elle pouvait y voir ses avant-bras marqués par diverses blessures, musclés par les années de labeur. Il n’y avait nul doute que l’étranger était un homme de terrain, un homme d’action, plus que ce que son paisible rôle de berger ne laisserait présager. L'apothicaire haussa les sourcils, surprise à cette pensée. Elle n’aurait jamais cru que garder un troupeau pouvait s’avérer aussi… tactique et dangereux.
Elle eut un demi sourire à la mention des enfants de Campolard-en-Bas. “Ou justement, peut-être qu’ils écoutent trop…” Une étincelle espiègle traversa l’oeil de la Flamel.
“Je suis certaine que même vous braviez l’interdit, quand on vous promettait une rencontre aussi épique que celle des feux follets et des trolls.” plaisanta-t-elle avec une pointe de sincérité. Dites à un enfant de ne pas s’approcher de quelque part, il n’y a aucun doute qu’il y sera tenté.

Comme si ils avaient travaillés ensemble toute leur vie, les deux sorciers s’activèrent, prenant chacun leur place, travaillant de concert pour leur but commun. Elle observa en silence le berger apaiser le chien à l’aide de sa magie, sans aucune trace de sa baguette. Elle écarquilla les yeux, mais ne dit rien, se concentrant plutôt sur le chien en souffrance, délaissant sa curiosité pour un moment plus propice. Alors qu’elle maintenait le chien en place, une main fermement accrochée à l’encolure et la seconde, caressant le chien en douceur, elle observa le berger travailler du coin de l'œil. Il découpa habilement les branches rapidement et efficacement.
Décidément, le mystérieux étranger semblait plein de surprises.

Une fois le chien libéré, à son tour, Eurydice retroussa ses manches pour se mettre à l'œuvre. Elle allait fouiller dans son propre sac lorsque l’homme lui tendit une outre. La sorcière lui lança un regard perplexe, mais curieux. Elle lui prit le contenant des mains et porta le bec près de son nez, pour en analyser le contenu. Grandir au chevet d’alchimistes avait certains avantages, incluant un nez affuté pour les diverses concoctions, mais aussi un œil critique pour les potions qui n’étaient pas les siennes. Si elle ne pouvait pas en déceler le contenu avec précision, elle jugea l’odeur familière du désinfectant comme satisfaisante.
Le berger l’arrêta pour lui offrir un morceau de tissu. Elle jeta un coup d'œil à sa jupe, qu’elle n’avait jusqu’à maintenant pas ménagée, avant de prendre son offrande avec un air amusé. “Merci.” dit-elle simplement, mais son sourire fut plus expressif, démontrant réellement l’ampleur de sa reconnaissance. Elle aimait la prévenance et l’empathie que l’homme avait jusqu’à maintenant démontré.

Eurydice repoussa une mèche rebelle derrière ses cheveux, adoptant un air concentré, avant de se mettre à l'œuvre. Alors qu’elle se mis à délicatement appliquer le liquide, elle reconnut vite ses propriétés. Elle se doutait qu’elle pourrait potentiellement faire mieux avec ce qu’elle possédait, mais une partie d’elle-même ne voulait pas risquer de froisser l’inconnu en lui refusant cette attention. Si l’immédiate réaction de la française avait été la surprise, il faisait sens qu’un berger possède ce genre d’item sur lui. Cette pensée réchauffa le cœur de la Flamel, qui se dessinait doucement le portrait d’un homme qui prenait soin de ses bêtes, un homme à l'écoute et sans malice. Elle nettoya les plaies en silence, son esprit concentré sur son travail. L’occasionnelle secousse du chien forçaient les deux sorciers à s’adapter, mais Eurydice repris chaque fois son œuvre avec un peu plus de douceur et des paroles rassurantes, ayant confiance en la poigne de l’étranger avec elle.

Avec le silence qui s’installa entre eux et la concentration sur sa tâche, Eurydice en oublia presque la présence de son public, redressant la tête avec un sourire gêné lorsque celui-ci s’adressa à elle. “Merci. J’ai l’habitude. Quoique, généralement, mes patients sont humains...” Elle sourit en reportant son attention sur le nettoyage du sang. Elle retira quelques gravillons de la plaie. “Je suis apothicaire à Campolard-en-Bas.” expliqua-t-elle. “Je n’ai pas de boutique, mais j’ai une clientèle… et je soigne à l’occasion les blessures qui ne sont pas sévères.”

Une fois qu’elle eut terminé avec l’outre, elle fouilla son propre sac pour en sortir de ses profondeurs un pot de miel. Elle appliqua le liquide doré sur les plaies de l’animal. “Le miel a des propriétés bactériennes.” expliqua-t-elle sans pour autant lever les yeux de son travail. “C’est aussi plus doux pour les bêtes. Vous pourriez en ajouter à votre désinfectant. Je-” Elle releva timidement les yeux vers le sorcier, sondant si elle ne franchissait pas des limites. “Je pourrais vous en faire une nouvelle version, lorsque vous aurez écoulé vos stocks.” dit-elle en pointant l’outre. “Si vous voulez.”
Eurydice plongea à nouveau sa main dans son sac. Elle en ressorti divers items à la recherche de ce qu’elle espérait y trouver: bouteilles vides, sachets en toile, ballots d’herbes, une poignée de pinceaux, ciseaux de différentes tailles… avant de finalement en sortir des bandages de son sac, s’activant à couvrir les plaies sur plusieurs épaisseurs.

La sorcière avait presque terminé lorsqu’elle redressa les yeux vers son accompagnateur, risquant pour la première fois depuis leur rencontre, une analyse plus poussée de ses traits.
Elle ne doutait plus qu’ils étaient proches en âge, mais les yeux de l’homme, qui semblaient constamment retourner en direction de son troupeau, trahissaient une certaine vieillesse. Un vécu plus lourd que ce que le reste semblait démontrer. Elle lui sourit lorsque qu’il regarda en nouveau dans sa direction.
“Je ne connais pas votre nom.”

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# Re: Archives - 04.12.23 0:00
the summoning
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tw: souffrance animale, blessures & sang
Roran cilla, imaginant mal les mains d’apparences frêle et délicate tremper dans du sang humain. Des souvenirs lui revinrent en tête, comme une odeur qu’on ne peut s’empêcher de monter, et sa mine s’assombrit. Elle compléta en lui expliquant être une apothicaire sans boutique à Campolard-en-bas, ce qui devait expliquer sa présence régulière sur les hauteurs d’Aranshire pensa Roran. La tendresse qui flottait sur son visage confirma les préjugés que l’ancien policier se faisait sur sa compagne : Elle paraissait trop tendre, trop fragile pour faire face à de vraies blessures. Il hocha la tête, et desserra ses poings et ses muscles qui s'étaient tendus à son insu.

La demoiselle sembla avoir fini, mais elle fouilla à son tour dans son sac. Roran ne faiblit pas sa prise sur l’animal, et leva la tête en grand curieux, pour apercevoir ce qu’elle cherchait - qu’elle devait penser qu’il ne possédait pas, ne lui demandant pas. Sa curiosité était piqué, et en la voyant sortir un pot de miel, il ne comprit tout simplement pas. Les explications ne l'éclairèrent que peu sur l’usage du nectar d’abeille, et il la regarda étonné, les sourcils froncés, en appliquer sur les plaies du chien. Le berger laissa aller un pli sur ses lèvres. Allons bon, voilà qu’il allait devoir garder ce chien endormi longtemps, mais qu’en plus se profilait à l’horizon qu’il le porte la journée entière. Il avait 500 mètre de dénivelée devant lui et même avec un Leviosa, il s’imaginait mal traîner le corps du chien en l'air à sa suite. De quoi allait-on l’accuser dans le village ? Les ragots allaient de bon train, surtout lorsqu’on était connu comme le boiteux…

Mais Roran ne dit rien, restant silencieux et la regarda sortir d’autres choses de son sac, tout un arsenal d’apothicaire qui lui était pas plus familier que les outils d’un maréchal ferrant. Elle sortit des bandes et il fixa d’autant plus ses gestes, “ça ne va pas marcher dit-il, à moins qu’ils ne durcissent il va les arracher et lécher le miel à la première occasion” se dit-il en son for intérieur.

Elle lui demanda son nom et absorbé par sa désapprobation, puis par le sourire blanc et doux et l’expression patiente de l’apothicaire, il  lui répondit quelques drôle de secondes trop tard.

“Roran… Twigs, Madame.” répondit-il, ramené dans l’instant présent par sa question direct. Il hocha la tête en un salut sec, signe d’une habitude dont il était incapable de se défaire et qui passait souvent pour un excès de politesse. Devait-il lui demander son nom ? Une angoisse passagère le traversa. Entre son nom, ses méthodes de guérison qu’il ne comprenait pas et ce châle couleur écru, il peinait à faire un choix. "...d'Aranshire." précisa-t-il comme la coutume voulait que l'on décline son lieu de résidence.

Il l'avait déjà vu, s'avoua-t-il à lui-même, un peu gêné comme s’il y avait quelque chose qui tenait du voyeurisme là-dessous. Il songea à l'élégant bandeau bleu qu’il avait d’attaché à une des bretelles de son sac, simple décoration de pauvres trésors qu’il ramassait au gré de ses marches. Fleurs séchées, bois sec ou pierre aux formes étranges ornaient le haut de la cheminée de sa toute petite demeure. Ce bleu de velours avait-il orné sa chevelure et servit à retenir ses mèches embarrassantes ?

Madame, j’ai… peur que le chien ne lèche ses plaies à cause du goût du miel et qu’il n’arrache ses bandages…” débita-t-il à la place, il avait déballé ce qui entravait sa compréhension des soins qu’elle prodiguait à l’animal depuis quelques minutes. “Quelque chose de piquant et de désagréable serait peut-être plus approprié pour l’en décourager...?” exprima-t-il très honnêtement son opinion, les yeux sans détour dans les siens. Leurs avis semblaient diverger autant sur les enfants que sur les remèdes. “Que comptez vous en faire...?” demanda-t-il. Il allait demander si elle comptait le ramener à sa boutique, mais il ferma la bouche en se rappelant qu’elle avait précisément indiqué n'en posséder aucune. Mais qu’allait donc devenir ce chien ? Comment était-on apothicaire sans boutique. Il connaissait la réponse. C'était là un aveu de sa situation avantagée. Elle devait être mariée à un époux de bonne situation qui la protégeait comme il se devait du besoin et de la disgrâce du travail, ainsi qu’être rattachée à une famille à ses petits soins. Car on ne pouvait posséder un minois aussi doux sans avoir été couvert d’amour durant toute son enfance pensait-il. Cette femme dégagé non seulement de la bonté, mais la certitude que le bon existait dans ce monde. Il y avait même peut-être de la place pour un chien dans sa grande maison.

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# Archives - 11.05.24 22:50
Bonjouuuuuur!
J'espère que vous allez bien coeur

J'ai été brièvement sur votre forum par le passé, malheureusement, l'irl s'est mis au travers de mon chemin et je n'ai pas pu rester parmi vous, j'ai dû faire une croix sur les forums  drap

Je n'ai pas eu le temps de récupérer le seul rp que j'avais en cours avant mon départ, je me demandais donc si une âme charitable voudrait bien entrer en contact avec moi pour me c/c le rp/les réponses pour que je puisse le garder? c'est pour mes archives personnelles bb
Il s'agissait du rp The Summoning entre Eurydice Flamel et Roran Twigs

Merci d'avance!

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# Re: Archives - 26.05.24 10:53
Coucou !
Je t'ai tout mis dans ce post, tu n'as qu'à me dire quand tu auras tout récupéré ! ! wai inlove

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